Les douleurs articulaires prennent souvent leur origine suite à un traumatisme, qu’il soit récent ou ancien, parfois même oublié. Ce traumatisme n’affecte pas seulement la région initialement touchée mais peut également se propager à d’autres parties du corps où la douleur est ressentie. Les contractures de compensation, questions d’une gêne initiale, contribuent également à ce processus.
Les muscles squelettiques interagissent directement avec les articulations, jouant un rôle crucial dans leur mobilité et dans le maintien de postures spécifiques. Chaque muscle possède son antagoniste, et tout muscle étiré a une propension à se contracter.
En cas de traumatisme, les muscles réagissent en protégeant l'articulation de la luxation par le biais d'une contraction réflexe.
Suite à un choc plus ou moins violent, cette contraction réflexe tend à persister, comme si l'étirement initial se prolongeait : c'est ce que l'on désigne comme une contracture.
La douleur émane généralement d’un muscle contracturé qui finit par devenir douloureux à un moment donné. Ce muscle traverse une articulation où la douleur est souvent localisée.
Ainsi, les douleurs articulaires découlent principalement des muscles environnants et traversant l’articulation, et non des os ou du cartilage qui ne sont pas innervés.
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La contracture musculaire exerce une pression sur les os de l'articulation, pouvant même altérer la structure de celle-ci.
Ces impacts sont souvent visibles sur les individus affectés (comme au niveau des doigts, des pieds, de la colonne vertébrale... pouvant induire de l'arthrose ou des scolioses)
La suppression des contractures musculaires peut ainsi être une solution pour atténuer voire éliminer les douleurs articulaires.
En présence d’une cause d’ordre mécanique, le traitement adapté est également mécanique : nous éliminons les contractures musculaires au moyen de mobilisations spécifiques. En ciblant les contractures de compensation qui entravent le patient, nous localisons les muscles contracturés consécutivement au traumatisme initial.
Proposer de placer les muscles affectés dans une position de raccourcissement passif plutôt que de les tirer.
Dépendra de l’éventuelle altération du cartilage (arthrose) et de l’ajustement correct des muscles antagonistes qui étaient simultanément contracturés.