Découvrez une perspective innovante sur...
C’est la clinique qui prime et non pas les valeurs sanguines
• TSH : Selon les dernières études, on vise des taux inférieurs à 1.5, au-dessus signe une hypothyroïdie probable, que la clinique confirme en général. Les normes encore admises et malheureusement toujours enseignées : 0,3-4,3 sont complètement obsolètes et ne détectent pas la vaste majorité des hypothyroïdies.v
• T3 libre : Doit être dans le percentile supérieur, soit au-dessus de 5,2 pmol/L autrement cela signe en général une hypothyroïdie à minima.
• T4 libre : La plupart des médecins demandent son dosage, alors qu’elle n’est d’aucune utilité puisqu’il s’agit d’une hormone inactive.
Hypothyroïdie : les symptômes
L’hypothyroïdie ralentie le métabolisme de d’organisme de façon habituellement progressive. L’hypoactivité thyroïdienne peut entraîner une diversité étonnante de symptômes étant donné que chacune des fonctions de l’organisme peut être affectée. Les symptômes varient de modérés à sévères:
Évidemment, chacun de ces symptômes peut être dû à d’autres causes, mais lorsque tous ou la plupart se retrouvent chez un même individu, il est fondé de mettre en doute le bon fonctionnement de la glande thyroïde.
Saviez-vous que votre corps contient un organe en forme de papillon ?
Cet organe, c’est la thyroïde : située de part et d’autre de notre larynx, elle fabrique les hormones qui stimulent la plupart des activités exercées par nos organes. Ces hormones sont véhiculées par des récepteurs thyroïdiens (TR).
Notre thyroïde est comme le chef d’orchestre de notre organisme. C’est d’elle que dépend grandement notre métabolisme de base, c’est-à-dire l’énergie que notre corps consomme pour maintenir ses fonctions en activité, comme la régulation de la température, du rythme cardiaque ou de l’appétit.
Les dernières études mettent en évidence l’inefficacité des traitements par T4 (L-Thyrone-L-thyroxine, Eutyrox, Lévothyrox) vu la difficulté qu’ont les patients à transformer la T4 inactive en T3 active soit par manque de sélénium (qui atteint 80 % de la population) soit par inefficacité des désioidases d’origine génétique soit à cause d’une Ferritine basse, d’une carence en cuivre.
De plus, nos thyroïdes sont imbibées de métaux lourds : mercure, plomb, cadmium, fluor, phtalates (plastique) ce qui explique que l’on en arrive à plus de 90 % d’hypothyroïdie dans la population. Les mélanges T3/T4 (Euthyral-Novothyral – Erfa Thyroïde) fonctionnent beaucoup mieux, la T4 normalisant une biologie, mais laissant les patients symptomatiques.
Elle jouerait aussi un rôle dans les troubles de l’appétit, comme le suggère une récente étude britannique publiée dans la revue Cell5.
Pour savoir comment la thyroïde opère, des chercheurs ont injecté un virus à un groupe de souris afin de désactiver les TR qui se trouvent dans le noyau ventromédian de l’hypothalamus. Cette zone du cerveau est impliquée dans le comportement alimentaire.
Résultat : à la fin de l’étude, les souris dont les TR étaient désactivés ont triplé de poids par rapport aux souris de contrôle, qui ont maintenu leur poids.
Non seulement les souris mangeaient plus, mais elles dépensaient également moins d’énergie et étaient plus sédentaires que les autres.
Par ailleurs, les souris présentaient des taux anormalement élevés de leptine, l’hormone censée réguler l’appétit et stimuler la perte de gras quand c’est nécessaire (notamment en cas de surpoids). Un taux élevé de leptine trahit justement une résistance à cette hormone, qui ne fait plus effet. Résultat : les souris ne ressentent plus la satiété et mangent excessivement. C’est exactement ce que l’on constate chez des personnes obèses.
À l’heure où l’obésité devient épidémique, cette étude met le doigt sur un des mécanismes qui pourrait contribuer à réguler le métabolisme des malades, même s’il faudra encore être patient avant de voir la mise au point d’un traitement .
Le traitement de l’hypothyroïdie est fait pour les gens intelligents, il faut pouvoir adapter soi-même son traitement : le patient doit être à l’écoute de ses signes d’hypothyroïdie et doit viser la disparition des signes principaux que sont : la frilosité, la fatigue matinale, le moral up and down, l’œdème facial le matin : ces signes-là doivent avoir disparus, c’est à ce moment-là qu’on peut estimer arriver à la dose adéquate. En hiver, on peut avoir besoin jusque 50% d’hormones thyroïdiennes en plus.
UNE TSH INDETECTABLE : 0,0XY ne signifie pas une hyperthyroidie, mais est le but a rechercher dans tout traitement bien conduit de l’hypothyroidie …..
En cas de surdosage, on peut avoir le matin des signes d’hyperthyroïdie : palpitations, nervosité, tremblements, bouffées de chaleur, diarrhée : redescendre de 1/4 de comprimé.
Les hormones thyroïdiennes régulent la température corporelle.
Dès que la thyroïde devient défaillante, la température basale se réduit. Le Dr. Broda Barnes, dans les années 1970, a développé ce concept, repris par le Dr. Ray Peat. Lorsque la température basale est inférieure aux normes, et stable d’un jour à l’autre, il est hautement probable que l’activité thyroïdienne soit ralentie. En 1990, le Dr. Denis Wilson a développé un concept attribué à une température corporelle basse, le Syndrome de la Température de Wilson, également appelé syndrome thyroïdien de Wilson. Bien qu’il soit controversé, j’en parlerai longuement au chapitre consacré au traitement car il présente des aspects intéressants.
La température basale buccale au réveil doit être de 36.6° C, puis s’élève de 37 à 37.2° C pendant les 10 heures qui suivent le lever. Le moment optimum pour contrôler la température se situe entre 11 heures et 15 heures et 20 minutes après le déjeuner lorsque l’activité thyroïdienne est la plus élevée.
Temp au lever inf a 36,2 : diagnostic d’hypothyroidie évident.
Comment est diagnostiquée l’hypothyroïdie ?
La mesure de la TSH est généralement considérée comme le meilleur test de dépistage d’une maladie de la thyroïde. Normalement, l’hypophyse sécrète la TSH en réponse à des taux circulant d’hormones thyroïdiennes bas (T4 libre et/ou T3 libre). Ainsi, un niveau élevé de TSH au-delà de l’échelle de référence normale suggérerait typiquement une insuffisance thyroïdienne.
Les valeurs de référence normales diffèrent d’un laboratoire à l’autre et d’un continent à l’autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie). En Israël, la norme est comprise entre 0,3 et 5,4 avec des variations en fonction du laboratoire, par exemple 0,3 à 4,5. Aux USA, jusqu’en 2002, les valeurs normales de la TSH étaient de 0,5 à 4,5.
L’élévation de la TSH est considérée refléter la sensibilité de l’axe hypothalamo- hypophysaire à un taux inadéquat en hormone thyroïdienne dans le sang (taux bas) qui correspondrait à l’hypothyroïdie. Mais c’est sa sensibilité qui crée un dilemme. Alors que leur glande thyroïde est défaillante, on retrouve chez certains patients des taux sériques élevés de TSH, suggérant une hypothyroïdie, mais avec des taux normaux d’hormones thyroïdiennes T4 et T3 libres (caractéristique de l’hypothyroïdie infraclinique) – ces hormones ne sont que légèrement diminuées mais situées encore dans leurs valeurs normales.
Sans aucun doute, une élévation de la TSH au-delà de 4,5 ou 5,0 mUI/l fera poser le diagnostic d’hypothyroïdie, mais la grande majorité des patients hypothyroïdiens ont des taux de TSH en dessous de cette limite; le diagnostic aura échappé et ils ne recevront pas de traitement. Ainsi, une TSH normale n’exclut pas une hypothyroïdie. Même si le test sanguin indique des taux normaux, cela ne signifie pas pour autant un fonctionnement normal de la thyroïde ou une régulation adéquate du métabolisme. La TSH souvent ne reflète pas ce qui passe réellement. Et ce qui est normal pour une personne ne l’est pas nécessairement pour une autre. Les besoins en hormones sont différents pour chacun d’entre nous.
La TSH peut être perturbée par divers facteurs, tels l’hypopituitarisme, le stress, une maladie sévère (non reliée à la thyroïde), ou pendant le premier trimestre de la grossesse.
Ainsi, le problème de base que la médecine traditionnelle a avec le diagnostic de l’hypothyroïdie concerne la soi-disant « norme » de la TSH qui est beaucoup trop élevée. La TSH mesure une hormone pituitaire et non thyroïdienne. Ce test donne une mesure précise de la TSH sérique mais pas la hauteur des taux d’hormones thyroïdiennes circulantes.
Depuis 2002, l’AACE (Association américaine des endocrinologues cliniques) semble avoir résolu le problème. L’AACE considère désormais que les normes de référence de la TSH se situent entre 0,3 et 3,0 mUI/l et estime donc que 27 millions d’Américains souffrent d’hypothyroïdie au lieu des 13 millions avec les normes précédentes.
En abordant le traitement, je reviendrai sur ce problème crucial qui devrait permettre de prendre en compte de nombreux cas d’hypothyroïdie jusqu’ici ignorés en raison d’une soi-disant TSH « normale ».
Les tests thyroïdiens devraient comporter de façon systématique les dosages sanguins suivants : TSH, T4 libre, T3 libre et deux anticorps antithyroïdiens (anti-thyroïde peroxydase et anti-thyroglobuline). Ce n’est malheureusement pas le cas dans la pratique courante.
Une exception : une hypothyroïdie avec TSH basse
Un taux bas de TSH en présence d’un taux bas de T4 libre et d’une symptomatologie évocatrice d’une hypothyroïdie peut indiquer un hypopituitarisme. Ce type de trouble thyroïdien est appelé hypothyroïdie « secondaire » ou « central ». Cependant, la TSH peut être aussi dans la norme dans des cas d’hypothyroïdie centrale. Un test appelé test de stimulation par la TRH (Thyrotropin Releasing Hormone) peut aider à distinguer l’origine du trouble au niveau hypothalamo-hypophysaire. Ce test requière l’injection de l’hormone TRH
En réalité : se poser des questions si TSH sup a 1,5.
Nous tenons à souligner que les informations fournies dans cet article sont destinées à des fins éducatives et informatives uniquement. En aucun cas, elles ne doivent être considérées comme un substitut à l’avis médical professionnel d’un médecin qualifié. Si vous avez des préoccupations médicales spécifiques ou si vous envisagez des changements dans votre santé, veuillez consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés et adaptés à votre situation individuelle.
De plus, nous tenons à préciser que cet article est basé sur des idées et des informations recueillies auprès de diverses sources. Les opinions exprimées dans cet article appartiennent uniquement à leurs auteurs respectifs et ne reflètent pas nécessairement celles de .https://lesaffre-therapies.fr Nous nous efforçons de fournir des informations précises et fiables, mais nous ne sommes pas responsables des conséquences qui pourraient résulter de l’utilisation des informations contenues dans cet article.
Merci de votre compréhension et de votre intérêt pour notre contenues.
NOS ARTICLES A LA UNE :
Découvrez une perspective innovante sur...
Le mal de dos, dorsalgie et lombalgie. A...
Douleur de la hanche A propos du mal de ...
C’est la clinique qui prime et non pas les valeurs sanguines
• TSH : Selon les dernières études, on vise des taux inférieurs à 1.5, au-dessus signe une hypothyroïdie probable, que la clinique confirme en général. Les normes encore admises et malheureusement toujours enseignées : 0,3-4,3 sont complètement obsolètes et ne détectent pas la vaste majorité des hypothyroïdies.v
• T3 libre : Doit être dans le percentile supérieur, soit au-dessus de 5,2 pmol/L autrement cela signe en général une hypothyroïdie à minima.
• T4 libre : La plupart des médecins demandent son dosage, alors qu’elle n’est d’aucune utilité puisqu’il s’agit d’une hormone inactive.
Hypothyroïdie : les symptômes
L’hypothyroïdie ralentie le métabolisme de d’organisme de façon habituellement progressive. L’hypoactivité thyroïdienne peut entraîner une diversité étonnante de symptômes étant donné que chacune des fonctions de l’organisme peut être affectée. Les symptômes varient de modérés à sévères:
Évidemment, chacun de ces symptômes peut être dû à d’autres causes, mais lorsque tous ou la plupart se retrouvent chez un même individu, il est fondé de mettre en doute le bon fonctionnement de la glande thyroïde.
Saviez-vous que votre corps contient un organe en forme de papillon ?
Cet organe, c’est la thyroïde : située de part et d’autre de notre larynx, elle fabrique les hormones qui stimulent la plupart des activités exercées par nos organes. Ces hormones sont véhiculées par des récepteurs thyroïdiens (TR).
Notre thyroïde est comme le chef d’orchestre de notre organisme. C’est d’elle que dépend grandement notre métabolisme de base, c’est-à-dire l’énergie que notre corps consomme pour maintenir ses fonctions en activité, comme la régulation de la température, du rythme cardiaque ou de l’appétit.
Les dernières études mettent en évidence l’inefficacité des traitements par T4 (L-Thyrone-L-thyroxine, Eutyrox, Lévothyrox) vu la difficulté qu’ont les patients à transformer la T4 inactive en T3 active soit par manque de sélénium (qui atteint 80 % de la population) soit par inefficacité des désioidases d’origine génétique soit à cause d’une Ferritine basse, d’une carence en cuivre.
De plus, nos thyroïdes sont imbibées de métaux lourds : mercure, plomb, cadmium, fluor, phtalates (plastique) ce qui explique que l’on en arrive à plus de 90 % d’hypothyroïdie dans la population. Les mélanges T3/T4 (Euthyral-Novothyral – Erfa Thyroïde) fonctionnent beaucoup mieux, la T4 normalisant une biologie, mais laissant les patients symptomatiques.
Elle jouerait aussi un rôle dans les troubles de l’appétit, comme le suggère une récente étude britannique publiée dans la revue Cell5.
Pour savoir comment la thyroïde opère, des chercheurs ont injecté un virus à un groupe de souris afin de désactiver les TR qui se trouvent dans le noyau ventromédian de l’hypothalamus. Cette zone du cerveau est impliquée dans le comportement alimentaire.
Résultat : à la fin de l’étude, les souris dont les TR étaient désactivés ont triplé de poids par rapport aux souris de contrôle, qui ont maintenu leur poids.
Non seulement les souris mangeaient plus, mais elles dépensaient également moins d’énergie et étaient plus sédentaires que les autres.
Par ailleurs, les souris présentaient des taux anormalement élevés de leptine, l’hormone censée réguler l’appétit et stimuler la perte de gras quand c’est nécessaire (notamment en cas de surpoids). Un taux élevé de leptine trahit justement une résistance à cette hormone, qui ne fait plus effet. Résultat : les souris ne ressentent plus la satiété et mangent excessivement. C’est exactement ce que l’on constate chez des personnes obèses.
À l’heure où l’obésité devient épidémique, cette étude met le doigt sur un des mécanismes qui pourrait contribuer à réguler le métabolisme des malades, même s’il faudra encore être patient avant de voir la mise au point d’un traitement .
Le traitement de l’hypothyroïdie est fait pour les gens intelligents, il faut pouvoir adapter soi-même son traitement : le patient doit être à l’écoute de ses signes d’hypothyroïdie et doit viser la disparition des signes principaux que sont : la frilosité, la fatigue matinale, le moral up and down, l’œdème facial le matin : ces signes-là doivent avoir disparus, c’est à ce moment-là qu’on peut estimer arriver à la dose adéquate. En hiver, on peut avoir besoin jusque 50% d’hormones thyroïdiennes en plus.
UNE TSH INDETECTABLE : 0,0XY ne signifie pas une hyperthyroidie, mais est le but a rechercher dans tout traitement bien conduit de l’hypothyroidie …..
En cas de surdosage, on peut avoir le matin des signes d’hyperthyroïdie : palpitations, nervosité, tremblements, bouffées de chaleur, diarrhée : redescendre de 1/4 de comprimé.
Les hormones thyroïdiennes régulent la température corporelle.
Dès que la thyroïde devient défaillante, la température basale se réduit. Le Dr. Broda Barnes, dans les années 1970, a développé ce concept, repris par le Dr. Ray Peat. Lorsque la température basale est inférieure aux normes, et stable d’un jour à l’autre, il est hautement probable que l’activité thyroïdienne soit ralentie. En 1990, le Dr. Denis Wilson a développé un concept attribué à une température corporelle basse, le Syndrome de la Température de Wilson, également appelé syndrome thyroïdien de Wilson. Bien qu’il soit controversé, j’en parlerai longuement au chapitre consacré au traitement car il présente des aspects intéressants.
La température basale buccale au réveil doit être de 36.6° C, puis s’élève de 37 à 37.2° C pendant les 10 heures qui suivent le lever. Le moment optimum pour contrôler la température se situe entre 11 heures et 15 heures et 20 minutes après le déjeuner lorsque l’activité thyroïdienne est la plus élevée.
Temp au lever inf a 36,2 : diagnostic d’hypothyroidie évident.
Comment est diagnostiquée l’hypothyroïdie ?
La mesure de la TSH est généralement considérée comme le meilleur test de dépistage d’une maladie de la thyroïde. Normalement, l’hypophyse sécrète la TSH en réponse à des taux circulant d’hormones thyroïdiennes bas (T4 libre et/ou T3 libre). Ainsi, un niveau élevé de TSH au-delà de l’échelle de référence normale suggérerait typiquement une insuffisance thyroïdienne.
Les valeurs de référence normales diffèrent d’un laboratoire à l’autre et d’un continent à l’autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie). En Israël, la norme est comprise entre 0,3 et 5,4 avec des variations en fonction du laboratoire, par exemple 0,3 à 4,5. Aux USA, jusqu’en 2002, les valeurs normales de la TSH étaient de 0,5 à 4,5.
L’élévation de la TSH est considérée refléter la sensibilité de l’axe hypothalamo- hypophysaire à un taux inadéquat en hormone thyroïdienne dans le sang (taux bas) qui correspondrait à l’hypothyroïdie. Mais c’est sa sensibilité qui crée un dilemme. Alors que leur glande thyroïde est défaillante, on retrouve chez certains patients des taux sériques élevés de TSH, suggérant une hypothyroïdie, mais avec des taux normaux d’hormones thyroïdiennes T4 et T3 libres (caractéristique de l’hypothyroïdie infraclinique) – ces hormones ne sont que légèrement diminuées mais situées encore dans leurs valeurs normales.
Sans aucun doute, une élévation de la TSH au-delà de 4,5 ou 5,0 mUI/l fera poser le diagnostic d’hypothyroïdie, mais la grande majorité des patients hypothyroïdiens ont des taux de TSH en dessous de cette limite; le diagnostic aura échappé et ils ne recevront pas de traitement. Ainsi, une TSH normale n’exclut pas une hypothyroïdie. Même si le test sanguin indique des taux normaux, cela ne signifie pas pour autant un fonctionnement normal de la thyroïde ou une régulation adéquate du métabolisme. La TSH souvent ne reflète pas ce qui passe réellement. Et ce qui est normal pour une personne ne l’est pas nécessairement pour une autre. Les besoins en hormones sont différents pour chacun d’entre nous.
La TSH peut être perturbée par divers facteurs, tels l’hypopituitarisme, le stress, une maladie sévère (non reliée à la thyroïde), ou pendant le premier trimestre de la grossesse.
Ainsi, le problème de base que la médecine traditionnelle a avec le diagnostic de l’hypothyroïdie concerne la soi-disant « norme » de la TSH qui est beaucoup trop élevée. La TSH mesure une hormone pituitaire et non thyroïdienne. Ce test donne une mesure précise de la TSH sérique mais pas la hauteur des taux d’hormones thyroïdiennes circulantes.
Depuis 2002, l’AACE (Association américaine des endocrinologues cliniques) semble avoir résolu le problème. L’AACE considère désormais que les normes de référence de la TSH se situent entre 0,3 et 3,0 mUI/l et estime donc que 27 millions d’Américains souffrent d’hypothyroïdie au lieu des 13 millions avec les normes précédentes.
En abordant le traitement, je reviendrai sur ce problème crucial qui devrait permettre de prendre en compte de nombreux cas d’hypothyroïdie jusqu’ici ignorés en raison d’une soi-disant TSH « normale ».
Les tests thyroïdiens devraient comporter de façon systématique les dosages sanguins suivants : TSH, T4 libre, T3 libre et deux anticorps antithyroïdiens (anti-thyroïde peroxydase et anti-thyroglobuline). Ce n’est malheureusement pas le cas dans la pratique courante.
Une exception : une hypothyroïdie avec TSH basse
Un taux bas de TSH en présence d’un taux bas de T4 libre et d’une symptomatologie évocatrice d’une hypothyroïdie peut indiquer un hypopituitarisme. Ce type de trouble thyroïdien est appelé hypothyroïdie « secondaire » ou « central ». Cependant, la TSH peut être aussi dans la norme dans des cas d’hypothyroïdie centrale. Un test appelé test de stimulation par la TRH (Thyrotropin Releasing Hormone) peut aider à distinguer l’origine du trouble au niveau hypothalamo-hypophysaire. Ce test requière l’injection de l’hormone TRH
En réalité : se poser des questions si TSH sup a 1,5.
Notre équipe de professionnels de la santé est là pour vous accompagner dans votre recherche d’équilibre, de soulagement et de vitalité. Nous offrons une gamme de services de thérapie holistique pour répondre à vos besoins uniques. Que vous cherchiez à soulager la douleur, à améliorer vos performances sportives ou à simplement vous détendre, nous avons la solution pour vous.
NOS ARTICLES A LA UNE :
Découvrez une perspective innovante sur...
Le mal de dos, dorsalgie et lombalgie. A...
Douleur de la hanche A propos du mal de ...
LES DOULEURS MÉCANIQUES DÉCOULENT SOUVENT DE L'EFFORT, DE LA RÉPÉTITION DES GESTES OU D'UNE BLESSURE DIRECTE. ELLES PEUVENT AFFECTER DIVERS ÉLÉMENTS TELS QUE LES MUSCLES, LES OS, LES ARTICULATIONS, LES TENDONS, LES LIGAMENTS OU LES NERFS
LES PATHOLOGIES ÉMOTIONNELLES SONT DES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES AFFECTANT LA SANTÉ MENTALE : ANXIÉTÉ, DÉPRESSION, STRESS, BIPOLARITÉ, ETC.
LES TROUBLES ÉMOTIONNELS (TELS QUE L'ANXIÉTÉ, LA DÉPRESSION, LE STRESS ET LA BIPOLARITÉ) PEUVENT AVOIR UN IMPACT PROFOND SUR LA SANTÉ MENTALE. IL EST ESSENTIEL DE RECHERCHER UN ÉQUILIBRE ET DE DEMANDER DE L'AIDE LORSQUE CELA EST NÉCESSAIRE POUR PRÉSERVER VOTRE BIEN-ÊTRE.
Nous tenons à souligner que les informations fournies dans cet article sont destinées à des fins éducatives et informatives uniquement. En aucun cas, elles ne doivent être considérées comme un substitut à l’avis médical professionnel d’un médecin qualifié. Si vous avez des préoccupations médicales spécifiques ou si vous envisagez des changements dans votre santé, veuillez consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils personnalisés et adaptés à votre situation individuelle.
De plus, nous tenons à préciser que cet article est basé sur des idées et des informations recueillies auprès de diverses sources. Les opinions exprimées dans cet article appartiennent uniquement à leurs auteurs respectifs et ne reflètent pas nécessairement celles de .https://lesaffre-therapies.fr Nous nous efforçons de fournir des informations précises et fiables, mais nous ne sommes pas responsables des conséquences qui pourraient résulter de l’utilisation des informations contenues dans cet article.
Merci de votre compréhension et de votre intérêt pour notre contenues.
Praticienne en énergétique chinoise originaire de Thaïlande, plongée dès son enfance dans la médecine asiatique. Sa spécialité ? Une approche moderne de l’acupuncture, remplaçant les aiguilles par un stylet d’électroacupuncture et intégrant l’auriculothérapie. Sa personnalité douce et empathique en fait une praticienne prise pour ceux qui cherchent à harmoniser leur énergie et à améliorer leur bien-être. Rencontrez Onanong Lesaffre pour une expérience unique de l’acupuncture sans aiguille et une approche globale de la médecine traditionnelle asiatique.