Les Mécanismes du Jeûne Thérapeutique

En nous privant d’aliments solides et liquides, à part l’eau, sur une durée spécifique, nous déclenchons une suite de mécanismes corporels qui favorisent le rétablissement. Ces mécanismes reposent sur trois piliers principaux :

1. Réacheminement de l’Énergie Vitale : L’énergie habituellement consacrée à la digestion est redirigée vers les organes d’élimination, tels que le foie, les poumons, la peau, les intestins et les reins. Cette énergie décuple la capacité de notre organisme à se débarrasser des toxines.
2. Repos Physiologique des Organes : Lors d’un jeûne prolongé, le rythme cardiaque diminue peu à peu, offrant une chance au cœur malade de se régénérer. Les sécrétions gastriques cessent, permettant ainsi à l’estomac fragile de se réparer.
3. Autolyse Contrôlée : Privé de carburant extérieur, notre corps se tourne vers ses réserves internes – graisses en stock et tissus vieillis ou sclérosés – pour répondre aux besoins énergétiques. Ce processus contribue à débarrasser l’organisme de potentiels éléments nocifs.

La Préparation au Jeûne

Pour optimiser les effets bénéfiques du jeûne hydrique, une préparation préalable est nécessaire, impliquant généralement une phase de « descente alimentaire ». Pour adapter mon corps graduellement au futur état de privation alimentaire pendant sept jours consécutifs, j’ai suivi les étapes suivantes :

• Suppression du repas du soir pour allonger mes heures de jeûne quotidiennes jusqu’à 20 heures.
• Maintien des activités physiques habituelles, comme les promenades vigoureuses sur la plage.
• Strict régime d’un seul repas quotidien pris en milieu de journée la dernière semaine avant le jeûne.
• Suppression totale des produits excitants tels que le café et l’alcool.

Le Jeûne : Entre Crises Curatives et Autoguérison

Théoriquement parlant, voici ce qui se passe pendant différentes phases du jeûne :

• Premier jour : Énergie puisée dans les réserves de glucose dans le sang et le foie.
• Troisième jour : Lyse des graisses, devenues la principale source d’énergie.
• Moment donné : Autolyse ciblant les protéines et tissus non indispensables pour l’énergie.
• Phases initiales : Possibilité de « crises curatives » et détoxination musculaire.
• Quatrième jour : Retour à un mode automatique sans douleurs ni faim.

Le jeûne thérapeutique hydrique offre une méthode holistique pour améliorer nos paramètres organiques. Des muscles contracturés retrouvent leur relâchement naturel, la flore intestinale s’équilibre, et des pathologies musculosquelettiques peuvent connaître un soulagement significatif voire une guérison.

Pour approfondir votre compréhension du jeûne, nous vous invitons à en savoir plus sur la pratique optimale du jeûne.